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Parti socialiste : le combat des chefs…

Pendant que Ségolène Royal a annoncé la déclaration d’un candidat au poste du premier secrétaire du PS pour mercredi soir, Le Monde a dévoilé dès mardi sa propre candidature.

Royal est de retour mais ses adversaires ne sont pas oisifs pour autant !

Bertrand Delanoë, maire de Paris, Martine Aubry et Benoît Hamon sont à la tête des autres motions socialistes pour le poste du premier secrétaire, à remplir suite au congrès de Reims qui aura lieu entre les 14 et 16 novembre. Selon le vote des militants du parti, le 6 novembre, Ségolène a reçu 29 pour cent des voix, c’est-à-dire le plus grand nombre de voix, mais elle n’atteint même pas un tiers des suffrages. Elle a donc une chance certaine de vaincre les candidats des autres motions, mais cela ne s’annonce cependant pas évident. Même l’eurodéputé Benoît Hamon, quatrième avec ses 19 pour cent, s’est dit « plus légitime que jamais » pour le poste. Le combat des chefs culminera avec le vote définitif du 20 novembre.

François Hollande, premier secrétaire sortant, a déclaré soutenir la motion arrivée en tête, bien qu’il ait tout fait avant le vote du 6 novembre pour pousser la charette de Bertrand Delanoë. Malgré ses efforts de conjonction, les forces du parti s’émiettent, et il semble évident qu’il n’y
a pas de majorité claire parmi les différentes ailes des socialistes.

Une sorte de coalition pourrait aussi se former contre Mme Royal, menée notamment par le sujet des possibles alliances avec d’autres partis plus au centre, à savoir celui de François Bayrou, le MoDem. Pendant que Mme Royal ne semble pas se manifester clairement à ce sujet, les autres leaders, et en particulier Hamon, le seul pour l’instant à avoir maintenu sa candidature à la tête du PS, s’opposent à un contrat de gouvernement avec le MoDem. Cette opposition éventuelle est d’autant plus imaginable que si Martine Aubry n’exclut pas que « le PS agisse avec d’autres démocrates », Bertrand Delanoë considère en revanche que les alliances « doivent être à gauche » et constate « lucidement » que le centre « n’est pas à gauche ». Benoît Hamon, quant à lui, pose comme « préalable le refus d’alliance au centre ».

(Sources : Le Monde, Rue89.com, L’Express)

Vocabulaire :

alliance (f) – szövetség
leader (m) – vezető (ang.)
lucidement – világosan
quant à qqn – ami vkit illet
préalable – megelőző, előzetes, itt főnévként (m): előfeltétel
adversaire (m) – ellenfél
motion (f) – indítvány, itt: jelölő fél, oldal, szárny
culminer – itt : tetőpontra hág
charette (f) – szekér
conjonction (f) – együttállás, egyesülés, itt: támogatás
s’émietter – morzsálódik, szétforgácsolódik
oisif, -ve – tétlen

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